Quelques photos de réalisations:

Bustier rose avec applique asymétrique de dentelle

Ceinture corsetée, dessus en soie verte, laçage au dos

Tenue elfe, jupe en suédine, tunique et ceinture lacées en soie

Robe en laine et soie, incrustée soie et plaquage ruban fantaisie

Un travail en cours: Veste à pinces ouvertes

  • En ce moment, je travaille sur une cette silhouette là.
  • Les couleurs de la photo sont à peine exactes car la veste est taillée dans un coton d'une teinte vieux rose qui tire vers le gris, et la photo ne rend pas bien cette couleur que je trouve très intéressante. J'essaierais d'en prendre une mieux d'ici peu.
  • Pour la jupe, c'est un modèle qui sera mis à la vente sous une forme légèrement différente. Néanmoins, je peux garantir la mise en ligne prochaine d'une jupe à plis creux, au dessus du genoux et qui sera réglable, sans être élastiquée (ce qui est parfois...euh...pas beau). Je m'explique: chacun ayant le droit de perdre ou de prendre un peu de tour de taille, ce modèle de jupe pourrait permettre de jouer sur quelques petits centimètres, répartis dans les 4 plis creux. Le tombé de la jupe reste joli, et vous, vous êtes à votre aise. Voilà tout.
  • Silhouette composée par une veste à pinces ouvertes , une jupe courte à plis creux et le petit chapeau qui va bien! 
     Pour la veste, elle trouve son originalité dans ses 7 plis plats, qui en s'évasant de la taille vers les hanches, présente une silhouette extrêmement féminine. Bon il me reste quand même à la doubler (en soie gris perle) et à faire les boutonnières, mais j'aime beaucoup cette pièce. Dommage que ce soit pas ma taille (c'est un 40).

Héloïse et Abélard

Pour ceux qui ne connaissent pas, l'histoire se passe au début du XIIème siècle. Héloïse est jeune, de bonne famille, et elle a un cerveau.
Son tonton Fulbert embauche pour elle un précepteur, le philosophe quand même pas mal réputé Pierre Abélard.
Bref, en repassant les leçons et en bavardant rhétorique ou théologie, d'élève brillante à maître renommé, les voilà qui dérapent un peu du cadre scolaire. Qui dérapent complètement , en fait.
Ce que Tonton Fulbert apprécie très moyennement.
Peut-être rumine-t-il, en son for intérieur, "j'ai quand même pas élevée cette gonzesse pour lui faire épouser un chanoine! J'visais un meilleur parti!"
Ou peut-être pense-t-il complètement à autre chose, mais je ne sais pas quoi. Et même si je savais, faudrait que ce soit drôle, pour que je le cite.
Voilà les amants découverts.
Et là, je ne sais plus dans quel  ordre ils s'enfuient, se marient et font un gosse toujours est-il que, nonobstant l'appartenance d'Abélard au corps ecclésiastique, ils n'ont pas la relation la plus simple qui soit.
Et que tonton Fulbert est en  colère. Très en colère. Et sa vengeance sera terrible!

Au final, peu importe, de la grande histoire romanesque,  avec le vilain tonton Fulbert qui envoient deux lascars émasculer le pauvre Abélard, de la séparation des amants et de leur correspondance fournie (et qui donne mal au crâne croyez moi), pour ma part, le point qui m'a toujours fait rire, c'est le prénom du gamin.
OK, éthymologiquement c'est un très joli prénom.
Mais bon sang, qu'est ce qui leur a pris, d'appeler leur gamin Astrolabe! Pourquoi pas sextant,tant qu'on y est!